Conférence sur l’eau le 28 juin 2011
Mardi 28 juin 2011 à la MAISON DE LA BLANQUETTE, à LIMOUX
Des cas concrets cités en exemple pour défendre le développement durable.
Si « Le développement durable » est une belle expression, elle reste abstraite dans l’esprit de beaucoup de gens. Marie-Josée Aparicio, la présidente du club Entreprendre, a pourtant pris le pari d’inverser la tendance.
« Le 8 octobre prochain, à Couiza, nous organiserons un »Salon du développement et des pratiques durables « , explique-t-elle, « les stands seront tenus par les collectivités, les associations et les entreprises qui se sont engagées dans cette pratique du développement durable. Car il se fait beaucoup de choses et personne ne le sait ! »
Le sujet la passionne. Elle en parlerait pendant des heures. Non, le développement durable n’est pas une idée en l’air. C’est du concret. Les exemples existent : le tri sélectif pratiqué par la communauté de communes du Limouxin et du Saint-Hilairois ; la ville de Limoux qui pour ses espaces verts recherche des plantes peu gourmandes en eau ; la ‘ charte énergie ‘ à Luc-sur-Aude ; le recyclage des copeaux de bois à Belcaire ; la gestion du bois à Axat ; la ‘ charte éco-climatique ‘ à Couiza…
« On parle des éco-citoyens mais il y aussi les éco-entrepreneurs », explique la présidente, « et le salon d’octobre aura pour but de montrer des exemples de démarches de développement durable réalisées notamment dans la haute vallée ; de présenter des innovations et des métiers liés à ce secteur et de sensibiliser le public à des pratiques concrètes. Le monde de l’éducation, de la construction, de la santé, de la culture, des énergies renouvelables seront représentés ».
Gestion de l’eau
Dernièrement, à la Maison de la Blanquette, lors d’une réunion organisée par le Club Entreprendre, Marielle Jean, animatrice au Sage (schéma d’aménagement et de gestion de l’eau), et Nathalie Siozac, ingénieur géologie, ont donné un avant-goût de ce salon en abordant le thème du développement durable par le biais de l’eau et de sa gestion au niveau des collectivités et des particuliers : se laver les mains avec des produits non toxiques ; ne pas faire couler le robinet en se nettoyant les dents ; etc. L’éco-citoyenneté, si tout le monde s’y met…
Source : Article paru dans L’Indépendant le 13 juillet 2011